En supposant que l’humanité trouve un moyen de ne pas
se détruire dans un avenir proche et en supposant qu’il y aura encore des
historiens au XXIIe et au XXIIIe siècle, je vous parie
qu’ils regarderont l’Empire anglosioniste et verront les quatre éléments
suivants comme certaines de ses caractéristiques fondamentales :
mensonges, ignorance délibérée, hypocrisie et hystérie. Pour illustrer mon
propos, j’utiliserai la récente histoire de « l’assassinat de Skripal au
gaz innervant » car elle les englobe vraiment toutes.
Je ne me donnerai même pas la peine de démystifier les
absurdités officielles, d’autres ont fait un excellent travail en soulignant
l’idiotie du récit public. Si vous êtes vraiment capable de croire que « Poutine »
(c’est le nom de code collectif pour l’Empire maléfique du Mordor qui menace
actuellement toute la civilisation occidentale) a ordonné le meurtre d’un homme
que le tribunal militaire russe n’a condamné qu’à 13 ans de prison (par
opposition à une condamnation à vie ou à la mort) et qui a été ensuite libéré
dans le cadre d’un échange avec les États-Unis, vous pouvez cesser de lire tout
de suite et retourner regarder la télévision. Personnellement, je n’ai ni
l’énergie ni l’envie de discuter d’une théorie aussi évidemment absurde. Non,
ce que je veux faire c’est
utiliser cette histoire comme une illustration parfaite du genre de société
dans laquelle nous vivons tous, d’un point de vue moral. Je me rends
compte que nous vivons dans une société largement dépourvue de valeurs où les
normes morales ont été remplacées par l’orthodoxie idéologique, mais ce n’est
qu’une raison de plus pour moi d’écrire sur ce qui se passe, en me concentrant
précisément sur les dimensions morales des événements actuels.
Mensonges et déni impardonnable de la
réalité
Dans un article de 2015 intitulé « A
society of sexually frustrated Pinocchios » j’écrivais ce qui
suit :
« Je
vois une relation de cause à effet directe entre le déni de la réalité morale
et celui de la réalité physique. Je ne peux pas le prouver, bien sûr, mais
voici ma thèse : presque dès le premier jour, la société occidentale a
commencé, disons, à prendre des libertés avec la vérité qu’elle pouvait tordre, adapter, maquiller et
recomposer au service du programme idéologique du jour. Ce n’était pas encore
tout à fait le relativisme total et sans complexe du XIXe siècle,
mais c’était une première étape importante.
Avec
des « principes » comme la fin justifie les moyens et la violation
totale des Dix Commandements, tous « pour la plus grande gloire de
Dieu » la civilisation occidentale était très à l’aise avec l’idée qu’il
n’y avait pas de vérité réelle et objective, uniquement la perception
subjective ou même la représentation que chaque personne pouvait en avoir.
Une
dizaine de siècles plus tard, nous nous retrouvons avec la « Gayrope »
moderne (comme on qualifie souvent l’Europe en Russie) : non
seulement Dieu a été déclaré « mort » et toutes les notions de juste
et de faux rejetées comme « culturelles » mais même la réalité
objective est désormais subordonnée à l’opportunisme politique et aux impératifs
idéologiques. »
Je poursuivais en citant George Orwell, rappelant sa
définition de la « doublepensée » dans son livre 1984 :
« Savoir
et ne pas savoir, être conscient d’une véracité totale tout en racontant des
mensonges soigneusement construits, défendre simultanément deux opinions qui
s’annulent, en sachant qu’elles sont contradictoires et en croyant aux deux,
utiliser la logique contre la logique, rejeter la morale tout en la
revendiquant (…). Dire des mensonges délibérés tout en y croyant
sincèrement, oublier tout fait devenu gênant, puis quand il est de nouveau
nécessaire, le tirer de l’oubli le temps qu’il faut, nier l’existence de la
réalité objective. »
Et
je conclurai en disant : « Le corollaire nécessaire de cet état
d’esprit est que seules les apparences comptent, pas la réalité. »
C’est exactement ce que nous observons ; non
seulement dans l’histoire idiote de l’assassinat de Skripal au gaz innervant
mais également dans tout le reste du non-sens russophobe produit par la machine
de propagande anglosioniste, y compris « l’assassinat de
Litvinenko au polonium » et « l’empoisonnement
de Iouchtchenko à la dioxine ». Le fait que ni le gaz innervant, ni le polonium, ni la
dioxine ne sont des armes meurtrières efficaces ne compte pas le moins du
monde : une simple fusillade en voiture, un coup de couteau
dans la rue ou, mieux, n’importe quel « accident » est à la fois plus
facile à organiser et impossible à retracer. Des méthodes d’assassinat
fantaisistes sont utilisées lorsque l’accès à la cible est très difficile ou
impossible (comme dans le cas de Ibn al-Khattab, dont
les Russes étaient ravis de s’attribuer le mérite de son assassinat ; cela
aurait aussi pu être le cas dans la mort de
Yasser Arafat). Mais la
meilleure manière d’assassiner quelqu’un est simplement de faire disparaître le
corps, rendant impossible toute enquête ultérieure. Enfin, vous pouvez
toujours sous-traiter le meurtre à quelqu’un d’autre, par exemple lorsque la
CIA a essayé et échoué, d’assassiner le Grand Ayatollah
Mohammad Hussain Fadlallah en sous-traitant son attentat à la bombe à ses
alliés « chrétiens » locaux, tuant plus de 80 innocents dans le
processus. Il y a des quantités de crimes ordinaires au Royaume-Uni et demander
à quelqu’un de dévaliser et de poignarder Skripal aurait probablement été la
solution la plus facile. Cela en supposant que les Russes avaient une raison de
vouloir sa mort, qu’ils n’ont évidemment pas.
Mais voici l’important : tout spécialiste du
crime ou du renseignement en Occident comprend tout ce qui précède. Mais cela
n’empêche pas les sion-médias de publier des articles comme « A
Brief History of Attempted Russian Assassinations by Poison » (Une
brève histoire des tentatives d’assassinats russes avec du poison) qui fait
également la liste des gens empoisonnés par les Russes :
- Skripal au gaz innervant ;
- Litvinenko au polonium ;
- Kara-Murza empoisonné non pas une fois, mais DEUX, par un poison inconnu, et qui a survécu !
- Markov empoisonné à la ricine et par les Bulgares avec « l’aide supposée du KGB » ;
- Khattab au gaz sarin ou à un dérivé du sarin ;
- Iouchtchenko à la dioxine ;
- Perepilichny par « une fleur toxique rare, le gelsemium » (je ne plaisante pas, lisez l’article !) ;
- Moskalenko au mercure ;
- Politkovskaya, qui a été tuée par des coups de feu, mais qui un jour s’est sentie « malade après avoir bu du thé dont elle croyait qu’il contenait du poison ».
La seule conclusion possible à tirer de cette liste
est celle-ci : il y a une sorte de laboratoire secret en Russie où des
chimistes totalement incompétents testent chaque poison connu de l’homme, non
sur des rats ou des souris, mais sur des activistes politiques très en vue et soutenus par les
Anglosionistes, de préférence juste avant un événement politique important.
C’est vrai.
D’ailleurs, le gaz prétendument utilisé dans
l’attentat, le « Novichok » était fabriqué en Ouzbékistan et le
nettoyage de l’usine qui le produit a été assuré par – vous avez deviné – une entreprise
américaine. Juste pour dire…
Dans toute société un tant soit peu honnête et
instruite, ce genre d’article devrait entraîner le licenciement de l’idiot qui
l’a écrit pour incompétence grossière et discréditer à jamais le journal qui
l’a publié. Mais dans notre monde, le clown qui a écrit ces inepties (Elias Groll, un diplômé
de Harvard et – écoutez – un spécialiste du « cyberespace et de ses
conflits et controverses » (sic)) est un rédacteur attitré du magazine primé
Foreign Policy).
Donc qu’est-ce que cela nous dit, ainsi qu’aux futurs
historiens, lorsque ce genre de connerie est écrit par le rédacteur attitré
d’une publication « primée » ? Cela ne montre-il pas que notre société a atteint un stade
de décadence (je ne peux pas appeler cela « développement ») où les
mensonges deviennent la norme ? Non seulement les mensonges
grotesques et absurdes au premier regard sont acceptés, mais ils sont attendus
(ne serait-ce que parce qu’ils renforcent l’esprit du temps idéologique
actuel). Résultat ? Notre société est maintenant pleine de drones
idéologiques zombifiés qui croient n’importe quelle absurdité officiellement
proclamée par des lâches qui n’ont même pas le courage de base de dénoncer ce
qu’ils savent eux-mêmes être faux.
Les mensonges,
aussi ridicules et évidemment stupides soient-ils, sont devenus l’ingrédient
principal du discours politique moderne.
[1]
Tout le monde le sait et personne ne s’en soucie.
Lorsqu’on le conteste, la défense utilisée en général est toujours la
même : « Vous êtes la seule personne qui le dit – je n’ai jamais
entendu cela auparavant ! ».
L’ignorance délibérée comme échappatoire
universelle
Nous connaissons tous ce type. Vous dites à quelqu’un
que son histoire n’a absolument aucun sens ou n’est pas étayée par des faits et
la réponse que vous recevez est un refus vaguement formulé de s’engager dans
une dispute. Au début, vous pourriez être tenté de le croire, en effet votre
interlocuteur n’est pas trop brillant et pas très cultivé, mais finalement vous
comprenez que quelque chose de tout à fait différent est en train de se
passer : l’homme moderne fait en réalité un effort très déterminé pour
ne pas être capable de penser logiquement et ne pas s’informer sur les faits de
base de l’affaire. Et ce qui est vrai pour des individus particuliers l’est
encore plus pour notre société dans son ensemble. Prenons un seul exemple
simple : l’Opération Gladio.
« Gladio » est
vraiment un secret de polichinelle. D’excellents livres ont été
écrits, des vidéos ont été réalisées
à ce sujet et même la BBC a
produit une vidéo de deux heures et demie. Il existe même un site
internet entier consacré à cette énorme organisation terroriste à l’échelle
d’un continent, spécialisée dans les opérations sous fausse bannière. C’est
vrai : un réseau terroriste en Europe occidentale, dirigé par l’OTAN et
impliqué dans des massacres sous fausse bannière comme l’infâme attentat
à la gare de Bologne. Non, pas le KGB soviétique soutenant la Fraction
armée rouge de Baader-Meinhof ou les Brigades rouges en Italie. Non, les États-Unis et les Européens de l’Ouest organisant,
finançant et actionnant un réseau terroriste dirigé contre les populations de
l’Europe de l’Ouest, pas de l’Est. Oui, contre leurs propres
peuples ! En théorie, tout le monde devrait le savoir, l’information est
disponible partout, même sur l’hyper politiquement correct Wikipedia Mais,
encore une fois, personne ne s’en soucie.
La fin de la guerre froide a été marquée par une série
apparemment sans fin d’événements qui tous fournissaient un prétexte aux
interventions anglosionistes (des massacres de Markale en Bosnie au « génocide » de
Srebrenica, aux massacres de Racak au Kosovo, jusqu’au « meilleur »
et plus important d’entre eux, le 9/11, bien sûr). Pourtant presque personne ne
se demandait si les mêmes gens ou, au moins, le même genre de gens qui avaient
commis tous les crimes de Gladio pourraient être impliqués. Au contraire :
chacun de ces événements a été accompagné d’une immense campagne de propagande
soutenant et même promouvant le récit officiel, même lorsqu’il n’avait à
l’évidence aucun sens (comme deux avions incendiant trois tours d’acier). Quant
à Gladio, il a été opportunément « oublié ».
Il y a un principe simple en psychologie, y compris et
surtout en psychologie criminelle que je voudrais rappeler ici :
Le meilleur prédicteur du comportement futur
est le comportement passé
Tout criminaliste le sait et c’est pourquoi les enquêteurs
criminels accordent tant d’importance au modus operandi, c’est-à-dire à
la manière ou à la méthode particulière qu’un suspect ou un criminel choisit
dans l’exécution de ses crimes. C’est aussi quelque chose que tout le monde
sait. Donc résumons cela dans une thèse simple :
Les régimes occidentaux ont une tradition
longue et bien établie d’exécution régulière d’opérations sanglantes sous
fausse bannière dans la poursuite d’objectifs politiques, en particulier celles
qui leur fournissent un prétexte justifiant une agression militaire illégale.
Franchement, je soutiens que cette thèse est vraiment
établie non seulement par la prépondérance de la preuve mais au-delà de tout
doute raisonnable. N’est-ce pas ?
Peut-être. Mais c’est aussi complètement hors de
propos parce que tout le monde s’en fout ! Les journalistes qui mentent pour gagner leur vie et,
encore plus, les zombies décérébrés qui lisent ces absurdités et les prennent
au sérieux. La CIA a essayé de
tuer Fidel Castro plus de 600 fois – qui s’en soucie ? Tout ce que
nous savons est que les bonnes gens de Langley ne tueraient jamais, au grand jamais, un Russe au Royaume-Uni, par respect
du droit international, probablement…
Cette ignorance délibérée vainc l’histoire, les faits
ou la logique.
Voici une question simple qu’un journaliste pourrait
poser :
« Le genre de personnes qui n’ont eu aucun
problème à faire sauter une grande gare, ou faire tomber trois bâtiments au
centre de New York, hésiteraient-elles à utiliser une méthode loufoque pour
essayer de tuer un ancien espion russe inutile si cela pouvait justifier
d’autres actions hostiles contre un pays qu’elles ont désespérément besoin de
diaboliser pour justifier et préserver l’ordre mondial anglosioniste
actuel ? ».
Je pense que la réponse est évidente. La question ne
sera donc pas posée. Au lieu de cela, les demi-portions efféminées du magazine Foreign Policy
nous raconteront comment les Russes utilisent des fleurs exotiques pour tuer
des opposants très visibles dont la mort ne servirait aucun objectif politique
imaginable.
L’hypocrisie comme attribut de base de
l’homme moderne
L’ignorance délibérée est importante, bien sûr, mais
elle ne suffit pas. D’une part être ignorant, même si c’est utile pour rejeter
un argument basé sur les faits et/ou la logique, n’est pas utile pour établir
votre supériorité morale ou la légalité de vos actions. L’Empire exige beaucoup plus que la seule
obéissance de ses sujets : un sens très fort de supériorité sur lequel on
peut se reposer lorsqu’on commet un acte hostile contre l’autre type est aussi
absolument indispensable. Et rien n’offre une base aussi solide pour un
sentiment de supériorité qu’une confiance inexcusable dans une hypocrisie
éhontée. Prenons un exemple récent : les dernières menaces américaines
d’attaquer la Syrie (à nouveau).
Indépendamment du fait que les États-Unis ont
eux-mêmes certifié que la Syrie était exempte d’armes chimiques et
indépendamment du fait que les officiels américains continuent de dire qu’ils
n’ont aucune preuve que le gouvernement syrien ait été impliqué dans une
attaque chimique sur Khan Chaykhoun, les États-Unis se préparent maintenant à frapper de
nouveau la Syrie en « réponse » à de futures attaques
chimiques ! Oui, vous avez bien lu. Les
Anglosionistes annoncent maintenant leurs faux drapeaux à l’avance
! En fait, au moment où cette analyse sera publiée, l’attaque aura probablement
déjà eu lieu. Le « meilleur » dans tout cela est que Nikki Haley a
annoncé au Conseil de sécurité de l’ONU que les États-Unis agiront sans
l’approbation du Conseil de sécurité. Ce que les États-Unis déclarent,
c’est ça : « Nous nous réservons le droit de violer le droit
international à tout moment et pour toute raison que nous jugeons
suffisante. » Dans la même déclaration, Nikki Haley a aussi traité
le gouvernement syrien de « régime hors la loi ». Ce n’est pas une
plaisanterie, vérifiez
vous-même. Réaction de
l’Europe « démocratique » : déclarer que la Russie (et non les
États-Unis) est un État
voyou. CQFD.
Tout ce cirque n’est possible que parce que les élites
occidentales se sont toutes transformées en « grandes gelées inertes
d’invertébrés protoplasmiques » (pour reprendre les mots merveilleux de
Boris Johnson) et qu’absolument personne n’a le courage, ou la décence,
d’appeler tout cela par son nom : une
démonstration obscène d’hypocrisie totale et de violation complète de toutes
les règles du droit international. Le philosophe français Alain
Soral a tout à fait raison lorsqu’il a dit, parlant de la presse française,
qu’« un journaliste français, c’est soit une pute
soit un chômeur » (mais cela s’applique totalement à tous
les médias occidentaux). Sauf que j’étendrais cela à tout l’establishment
occidental.
Je dirais en outre que l’agression étrangère et l’hypocrisie deviennent
les deux piliers essentiels de la survie de l’Empire anglosioniste :
le premier étant un impératif politique, le second étant la condition préalable
à la justification publique du premier. Mais parfois, même cela ne suffit pas,
en particulier lorsque les mensonges sont si évidemment absurdes. Ensuite,
l’élément final, quasi miraculeux, entre en scène : les hystériques.
L’hystérie comme la forme la plus haute du
(pseudo) libéralisme
Je ne me soucie pas particulièrement de la distinction
habituellement faite entre les libéraux et les conservateurs, du moins pas tant
que le contexte et ces termes ne sont pas soigneusement et précisément définis.
Je ne me place certainement pas sur ce continuum ni ne le trouve utile sur le
plan analytique.
Le sens théorique de ces concepts est cependant très
différent de ce qui est généralement compris sous ces étiquettes, notamment
lorsque les gens les utilisent pour s’identifier. C’est à dire que si je ne
suis pas du tout sûr que ceux qui se considèrent comme des libéraux, disons,
soient vraiment libéraux, je pense que les gens qui s’identifieraient comme des
« libéraux » partagent souvent (la plupart du temps) un certain nombre
de caractéristiques, dont la plus importante est une forte propension à
fonctionner et à s’engager dans un mode hystérique de discours et d’action.
Google définit l’hystérie de la manière
suivante : « Une émotion ou une excitation exagérée ou
incontrôlable, en particulier dans un groupe de personnes (…) dont les
symptômes comprennent la conversion du stress psychologique en symptômes
physiques (somatisation), l’amnésie sélective, les émotions superficielles
volatiles et des comportements excessivement dramatiques ou de recherche
d’attention. » N’est-ce pas une parfaite description des politiciens
américains, en particulier les (prétendus) « libéraux » ? Pensez
à la façon donc les Démocrates ont capitalisé sur des (non) problèmes comme
« l’ingérence russe » (pour l’extérieur) ou « le contrôle des
armes » (pour l’intérieur) et vous verrez que les soi-disant
« libéraux » ne sortent jamais d’un discours très émotif. Le meilleur
exemple, vraiment, est leur réaction à l’élection de Donald Trump au lieu de
leur cheffe culte Hillary : cela fait plus d’un an que Trump a été élu et
pourtant les sionmédias libéraux et leurs consommateurs sont toujours en mode
totalement hystérique (avec les « pussyhats »
les « cris
vers le ciel » et tout le reste). Dans une conversation avec un
libéral, vous pouvez littéralement le noyer sous les faits, les statistiques,
les témoignages d’experts, etc., et n’atteindre aucun résultat parce que le
libéral vit dans une zone de confort idéologique qu’il ne veut – ni ne
peut, en fait – quitter, même temporairement. C’est ce qui fait des libéraux
un public parfait pour les opérations sous fausse bannière : ils ne
traiteront tout simplement pas le récit qui leur est présenté de manière
logique mais réagiront immédiatement de façon très émotionnelle, généralement
avec l’envie de « faire immédiatement quelque chose ».
Ce « faire quelque chose » s’exprime
généralement par l’application de la violence (à l’extérieur) et l’imposition
d’interdictions/restrictions/régulations (à l’intérieur). Vous pouvez tenter
d’expliquer à ce libéral que la toute dernière chose que les Russes pourraient
vouloir faire est d’utiliser une méthode stupide pour essayer de tuer une
personne qui ne les intéresse absolument pas, ou lui expliquer que la dernière
chose que le gouvernement syrien ferait au cours de sa libération réussie de
son territoire national des « bons terroristes » serait d’utiliser
des armes chimiques de toute sorte, vous n’arriverez jamais à rien : Trump doit être destitué, les
Russes sanctionnés et les Syriens bombardés, fin de l’argumentation.
Je suis tout à fait conscient que beaucoup de
« conservateurs » autoproclamés ont totalement rejoint ce chœur
de libéraux hystériques dans toutes leurs revendications, mais ces
« conservateurs » ne font que manquer de caractère, ils cèdent
simplement à la pression sociale du jour puisqu’ils font partie des
« grandes gelées inertes d’invertébrés protoplasmiques » mentionnées
plus haut. Encore une fois, je ne parle pas de vrais libéraux ou de vrais
conservateurs ici (indépendamment de ce que ces termes signifient vraiment), je
parle de ceux qui, pour une raison ou une autre, choisissent de se coller cette
étiquette même s’ils n’ont personnellement qu’une très vague idée de ce qu’elle
est censée signifier.
Donc
voilà ce que nous avons : un Empire construit (et maintenu) sur des
mensonges acceptés par l’ignorant de base, justifié par l’hypocrisie et
dynamisé par les hystériques. C’est ce que
le « monde occidental » défend aujourd’hui. Et bien qu’il y ait une
minorité bruyante de « résistants » (de gauche et de droite – encore
deux catégories que je ne trouve pas utiles sur le plan analytique – et de
nombreuses autres écoles de pensée politique) la triste réalité est que
l’immense majorité des gens autour de nous l’acceptent et ne voient aucune
raison de le dénoncer, encore moins de faire quelque chose. C’est pourquoi
« ils » s’en sont tirés avec le 9/11 et pourquoi « ils »
continueront à mener d’autres opérations sous fausse bannière parce que les
gens à qui on a menti comprennent, au moins à un certain niveau, qu’on leur ment
et pourtant ils ne s’en soucient pas. Vraiment, les slogans orwelliens de 1984,
« la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance
c’est la force » conviennent parfaitement à notre monde. Lorsqu’on
a affaire au proverbial ours russe, cependant, il y a une leçon de l’histoire
que les dirigeants occidentaux ne devraient jamais oublier et qu’ils devraient
aussi transformer en slogan : lorsqu’on a affaire à un ours, l’arrogance
est suicidaire.
Par le Saker – Le 15 mars 2018 – Source The
Saker
Cette
analyse a été écrite pour Unz Review
Traduit par Diane, vérifié par Wayan, relu par Cat
pour le Saker francophone
Proverbe
tunisien
Bien vu le proverbe tunisien...Il résume à lui seul le contenu de l'article.
RépondreSupprimerVrai
SupprimerCe proverbe est l'idée dessinee de par ma raison, après avoir extirper les voiles des mensonges. Le but et la finalite reste les memê, voler, piller, tuer pour des ressources, des richesses, sans contrepartie, ni remerciements. Chirac à dit que nous devions remercier l'Afrique, il homosexualité le moyeMoyen-Orient ... Hitler proposait des infrastructures et de moderniser le moyenMoyen-O en echécha du pétrole. Nous victorieux de 1945, n'avons qu'apporte guerre depuis et vol. Combien de juifs sont morts ? Et combien d'Arabes et d'afrid'Afr sont morts depuis ? Ou est le ''detail'' ?
SupprimerDans notre monde moderne où le faux devient le vrai et le vrai devient le faux pourquoi s’étonner d'avoir une pute vierge? Et si elle n'a jamais fait que la "marche arrière " MODERNITÉ DANS LE MONDE OCCIDENTAL- ANGLO-SIONISTE JUSTEMENT NON ???
RépondreSupprimerWaouh. Les gens supposent que la politique est compliquée mais c'est faux. La politique est un peu comme le théâtre. Le déni de la réalité est simple car on ne veut pas savoir la vérité et on se contente au mensonge qui devient la vérité officielle. C'est le quotidien, les gens ont dit que comme ça, on doit vivre avec ! Vous avez appris que les gens ont préfère la vie conforte !
RépondreSupprimerIl y a ici des choses intéressantes à lire.
RépondreSupprimerDe l'autre, l'article tourne en rond comme très souvent ailleurs.
La question décisive : pourquoi les choses sont ainsi, l'apathie des populations en particulier, n'est jamais élucidée.
Autrement que sur un registre plus ou moins tautologique.
C'est pourtant la question décisive...
-
Allez, un effort, un peu plus de boulot...
Faites voir votre boulot....Un essai, un article, quelque chose...Non?...Rien? C'est bel et bon de jouer les inspecteurs des travaux finis et de distribuer bons et mauvais points mais attention au pédantisme facile...
SupprimerSeulement les gens rebelles qui se bats contre la société est faite d'idéologie par les hommes, ce n'est pas le travail de dieu. C'est l'anti-christ. Beaucoup de personnes qui désobligent les 10 commandants de dieu qui sont pour donner le bonheur et la joie. Aujourd'hui, les gens ne sont pas heureux sauf avec la famille et les enfants. Je ne suis pas heureux à vivre dans la société d'idéologie. Pourquoi ? Comment ? Simplement,les humains ne vivons pas en harmonie avec la nature. Enfin, certains personnes vivent avec la nature qui avait la vie simple mais avec la sagesse et le respect de la mère nature. Je pense que les gens comme nous, choisissent le mauvais chemin, avec trop de technologie. Je ne sais pas pourquoi je dis ça. J'ai impression que je vis est une vraie blague. (Ps :si vous avez pensé que vous vivez est une vraie blague. Dis moi.) c'est cynique, c'est vrai.
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